Aller plus vite que la musique
La rentrée s'annonce sous la double promesse de mouvements sociaux variés et d'une sortie de crise évidente pour certains.
Les mouvements sociaux sont annoncés chaque année, c'est un exercice traditionnel pour toutes les centrales syndicales soucieuses de vérifier leur capacité à faire bouger leurs troupes. Un syndicat qui ne mobilise pas ses sympathisants, est un signe alarmant aussi bien pour ses dirigeants qui douteraient de leur influence que pour le gouvernement qui préfère toujours avoir des interlocuteurs bien structurés. Des syndicats qui seraient débordés par leur base, seraient dangeureux pour les uns comme pour les autres.
Cependant, rares sont les acteurs économiques qui font preuve d'une belle envie de se mettre au travail. Ce mot-là doit avoir mauvaise réputation. C'est l'héritage de deux décennies de socialisme ! La France est encore baignée d'illusions puisqu'on lui a fait croire pendant 20 ans qu'il est possible de produire de la richesse, de partager cette richesse, d'utiliser notre richesse en la distribuant par parts égales à chaque citoyen, sans que tout le monde ne se mette au travail.
Mes amis, il faut poursuivre nos efforts et ne pas se laisser bercer par les illusions. Tout le monde au travail et tout de suite !
Les prophètes qui annoncent déjà la fin de la crise, risquent de démobiliser la France. Ce n'est pas le moment. Ils ont le droit de croire à une inversion des tendances mais rien n'est gagné.