Les réunions se suivent mais ne se ressemblent pas
Il y en a parmi vous qui ont consacré le jeudi soir et le vendredi soir à essayer d'y voir plus clair. La question n'était pas de savoir où nous en sommes, ni où en est la France mais d'essayer de savoir où nous irons, tous ensemble. C'est pourquoi, j'ai regardé TF1 le jeudi et BFM TV le vendredi.
Evidemment, je vous le dis depuis l'été 2012, le choix qu'a fait la France, disons la majorité de ses électeurs, fut catastrophique pour tous les Français. Aujourd'hui, il n'y a plus aucun doute. Il reste simplement beaucoup de tristesse pour ce que certains appellent le peuple de gauche. Ils sont maintenant déçus; la plupart a été trompée; des centaines de milliers d'électeurs de gauche espèrent trouver le salut auprès de Marine Le Pen et de ses théories simplistes et trompeuses.
Bien sûr, nous savons bien que tout choix, toute décision comportent une part de risque. Les apôtres de Jésus ont pris de risques, jusqu'au martyre pour la plupart. Les marins qui ont embarqué avec Christophe Colomb ont pris des risques. Ceux qui ont rejoint le Général de Gaulle à Londres ont pris des risques. Ceux qui ont voté Mitterrand en 1981 ont pris de gros risques. Mais chaque prise de risques devrait être une leçon de sagesse pour l'homme. Nous avons payé cher chaque fois que la France a fait confiance à la gauche, aux socialistes, aux communistes ou à la fameuse union de la gauche. Maintenant, je ne souhaite pas que la France s'engage sur cette voie.
Entre ce que j'ai vu jeudi soir et la réunion du vendredi soir, il n'y a plus aucune place pour le doute : je voterai pour Nicolas SARKOZY s'il est candidat. Serait-il parfait ? Sans doute ne l'est-il pas mais il est courageux, il a de l'autorité; il nous explique ses convictions, ses choix sont faits même s'il reste à définir les modalités de son action et les contours de son programme. Je veux pouvoir être fier de la France et je ne garderai pas son drapeau enfoui dans ma poche. J'exigerai de mon candidat plus de respect pour les Français, l'homme, la femme, les enfants et la famille. Je lui demanderai que notre pays soit respecté par ses habitants, par tous ceux qui ont choisi d'y vivre. Chacun de nos concitoyens doit savoir qu'il est responsable de son avenir et de celui du pays jusqu'au fond de notre chère vallée de la Bruche.