Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu du Donon
17 avril 2012

Choisir un président pour cinq ans.

Ce dimanche 22 avril, les Français ont une mission bien difficile puisqu'il s'agit de désigner les deux hommes dont l'un sera le prochain président de la République. Mes propos éliminent-ils injustement les candidates ?  Non, je cherche simplement à être réaliste avec une pointe d'optimisme.

Imaginez-vous le Front National en tête ? Non, les électeurs sont trop intelligents, courageux et assez prudents. Nos valeurs républicaines leur sont chères. Ensuite, voyez-vous Eva ou Nathalie ? Non, assurément elles ne sont candidates que pour ratisser large au profit de François HOLLANDE au second tour. Qui songerait à leur offrir la moindre confiance pour gouverner ?

Ensuite, il reste les hommes. Mon expérience me dit que lorsqu'il faut franchir le gué, traverser un passage difficile, il vaut mieux choisir le guide qui a la meilleure expérience de ce genre d'épreuve. Ma préférence va à celui qui a prouvé ses capacités de chef, de décideur :

-François BAYROU était député, maire, président d'un conseil général, chef de parti et ministre de l'Education Nationale,

-François HOLLANDE était député, chef de parti et président d'un conseil général,

-Nicolas SARKOZY était maire de Neuilly, ministre du budget, ministre de la communication, député, chef de parti, président d'un conseil général, ministre de l'Intérieur, ministre de l'Economie et des Finances et Président de la République.

terre rigoleOù est la meilleure expérience ? Où sont les compétences les plus évidentes dans notre pays et dans le monde à une époque où tout se complique, où tout nécessite plus de connaissances et de maîtrise de soi ? Plus d'autorité ? Plus de ressources et d'idées ?

Lequel des trois possède une équipe prête à gouverner dans la cohésion et la solidarité ? Lequel a les meilleurs soutiens dans le monde entier ? Lequel a prouvé qu'il saura pratiquer l'ouverture vers tous les Français, sans exclusion aucune ?

Vous avez encore cinq jours pour répondre à mes questions et glisser le bon bulletin dans l'urne.

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Première question, celle d'une élimination injuste. Pour un premier tour, je réponds oui. Car un premier tour, c'est celui des préférences affichées. Ou alors on fait tout de suite une pré-sélection, c'est d'ailleurs le rêve des sondageurs frénétiques, des journalistes toujours en avance d'un coup ou des ennemis de la biodiversité en politique.<br /> <br /> Pour ce qui est de franchir le gué, une bonne paire de bottes devrait convenir.<br /> <br /> L'expérience et les compétences, quand elle deviennent routine, ne servent à rien dans une époque où tout est à réinventer. Prétendre d'un coté ou de l'autre que l'on peut perpétuer notre mode de vie en perpétuelle croissance est une stupidité absolue dans un monde où d'autres affamés frappent à la porte. La seule idée d'avenir n'intéresse pas grand monde parceque chacun s'accroche maladivement à son petit pactole en oubliant qu'il n'y a pas de croissance pour les richesses que nous offre la Terre. Bien au contraire d'ailleurs.<br /> <br /> Maitrise de soi ? Pas forcément la bonne formule pour désigner quelqu'un qui fait feu de tous bois à l'approche de l'échéance, qui distribue l'argent qu'il n'a pas, qui démonte frénétiquement sur un coup de poker, ce que d'autres mettent quatre années à élaborer en recherchant un certain équilibre.<br /> <br /> Quant à la cohésion et la solidarité de l'équipe, sans même parler des anciens "ouverts", elle ressemble plus à celle de certains rongeurs sentant venir le naufrage. Et après tout, il en a si peu tenu compte qu'il y a là un juste retour de manivelle. De la même façon, les français l'enverront à sa vie rêvée. A force de vouloir nous transformer successivement en américains, en espagnols, en nordiques, en anglais, en allemands (avec les prétentions sociales des pays émergents), il a juste oublié que nous n'étions jamais aussi fier que quand nous étions français.<br /> <br /> Mon bulletin est prêt. Et même s'il n'a pas la couleur d'un de vos trois "chefables", j'ai aussi la faiblesse de croire en sa bontitude.
Répondre
K
Nicolas SARKOSY a non seulement mené une politique intérieure injuste et sectaire, mais a également dévalorisé la fonction de Chef de l'Etat.<br /> <br /> Tout sauf Sarkosy, Chirac avait raison !
Répondre
Vu du Donon
Publicité
Vu du Donon
Newsletter
Archives
Publicité