Le mélange des genres ou la guerre des pouvoirs pour V. Trierweiler.

"Alors que les auteurs de 'La Frondeuse', une biographie sauvage de Valérie Trierweiler, comparaissaient lundi 10 décembre, RTL a révélé que François Hollande et Manuel Valls en personne ont décidé de se mêler de cette affaire judiciaire pour soutenir la Première dame.
Le chef de l'Etat aurait rédigé une courte lettre manuscrite destinée à être produite au procès. Dans cette missive écrite sur papier libre, il dénonce les 'affabulations' de l'ouvrage. Et le président de la République de conclure par ces mots : 'l'invention ne peut être un procédé dans un essai politique". M. Valls, lui, a simplement écrit sur papier à entête du ministère.

Si, entre copains, on veut témoigner en faveur d'une personne, il est possible de s'adresser au tribunal avant ou pendant une audience. Par contre, lorsqu'on est président de la république ou ministre de l'intérieur, envoyer une lettre à un juge, est carrément une faute grave. En France, nous sommes sensibles à la séparation des pouvoirs. Dans cette petite affaire Trierweiller, les pouvoirs exécutifs (Hollande et Valls) se sont opposés au pouvoir judiciaire en cherchant à influencer un juge. C'est très grave.

Faudra-t-il que nous acceptions régulièrement que le président et un de ses ministres, sortent de leur rôle pour soutenir une dame qui ne supporte pas d'être au centre de certaines littératures ? Mme Trierweiler a-t-elle besoin d'être défendue par ce président qui voulait tellement séparer le public du privé ?

Encore une preuve que cette gauche au pouvoir ne tient pas parole.