A quelle galère, Hollande nous a-t-il condamnés ?
L'alternance démocratique est, en principe, le résultat d'une démocratie vivante. Je n'y vois aucun problème à condition qu'on me laisse le droit, faisant partie - maintenant - de l'opposition au pouvoir en place de critiquer les élus en charge des affaires de la république par la volonté de 50 % des électeurs plus un.
Qu'ils gouvernent, à moi de contrecarrer, de critiquer, de montrer du doigt les erreurs inévitables. Cependant, d'où me vient cette idée qu'ils ne font QUE des bêtises ? Sans doute du fait que mon statut d'opposants ne m'impose pas d'être un gouvernement "bis" ou un gouvernement de secours. Ils l'ont voulu, ils l'ont eu, maintenant qu'ils assument ! A moi, de démontrer la succession inquiétante des erreurs en cascade.
La France doit-elle souffrir de leur indigence ? Eh oui, c'est la loi du genre. Avec ceux qui on voté Hollande, souffriront aussi ceux qui n'ont pas été très courageux dans leurs prises de position. Trop nombreux sont les sarkozistes qui ont voté Sarkozy mais ont aussitôt mis leur drapeau en poche par manque de courage... ou de culot.
Grande question : "pourquoi la gauche ne peut-elle pas réussir" ? Tout simplement parce que l'idéologie socialiste, communiste et autres alliés n'est pas construite sur ce que l'homme a de plus noble mais sur le nivellement par le bas qui est apparu clairement en 1981, issu du Programme Commun cher à Mitterrand. Il avait oublié que pour faire progresser le pays, il faut que chacun tire sur sa rame.
Voulez-vous des exemples de nivellement par le bas ? Deux seulement, par manque de place : le mariage pour tous, c'est un mariage bradé, sans enjeu, sans projet, et aussi l'éducation nationale dont les succès tiendraient aux rythmes scolaires alors qu'elle manque de conviction, de vocation et de confiance en notre jeunesse. Comme le phénix, la gauche ne peut renaître que de ses cendres.