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Vu du Donon
6 septembre 2011

Royal ou Aubry, faut-il choisir ?

A plusieurs mois de l'élection présidentielle de 2012 et à quelques semaines seulement de la primaire socialiste, nous aimerions commencer à y voir clair. Il s'agit tout de même de désigner le prochain président français. Celui qui va nous représenter, nous défendre dans un contexte international très tendu.

Ma question personnelle, et surement la vôtre, n'est pas de savoir qui est capable de battre Nicolas SARKOZY en 2012. La question est : que doit faire le futur président pour que les Français se portent mieux.On dirait que les oppositions construisent leur stratégie sur un unique objectif : battre un homme qui a le défaut d'être à la tête du pays. Quoi faire à sa place, semble être accessoire. L'essentiel est de l'évincer de la responsabilité suprême. Après, on verra bien ce qu'il sera possible de faire en fonction de la conjoncture nationale, européenne et mondiale.

C'est sûr que la gauche est très discrète sur son programme. Il y a des tendances connues qui sont celles des années 80 et même plus anciennes. Mais les réponses aux problèmes d'aujourd'hui, où sont-elles ? Depuis Mitterrand en 1969, 1974 et 1981, quelles sont les leçons qui ont été retenues par la gauche et qui pourront être appliquées après 2012 ?

aubry royal biseMais il y a plus grave, c'est le désordre chez les candidats. C'est pour cela qu'ils organisent une primaire, dites-vous ? Cela promet d'être sanglant entre eux. Pourront-ils travailler ensemble après toutes les horreurs qui circulent déjà entre les candidats ? Dénigrements, critiques, attaques personnelles ? Comment imaginer qu'il va sortir un candidat valable de ces sept prétendants ?

Qu'avons-nous vu de leurs capacités personnelles ? Quelle preuve avons-nous de leur aptitude à commander dans la tourmente ? L'un ou l'autre saura-t-il (ou elle) s'imposer et imposer la France face à des partenaires comme l'Allemagne ou des adversaires comme la Chine ?

Et par dessus le marché, ils ont failli -tous- nous recommander de faire confiance, une confiance totale, à Strauss-Kahn qui représentait pour eux le champion du socialisme moderne. La France l'a échappé belle.

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