Les régionales, soyons clairs : Voinet
Je souhaite apporter ma contribution à une meilleure connaissance de certains candidats aux élections régionales de mars car il me semble que quelques uns pratiquent avec dextérité la dissimulation. Je vous propose ci-dessous un extrait de leur biographie figurant dans Wikipédia :
Dominique Voynet, née le 4 novembre 1958 à Montbéliard, est une femme politique française, anesthésiste, sénatrice de Seine-Saint-Denis et maire de Montreuil depuis 2008. Elle est l'une des figures historiques des Verts.
Elle commence son militantisme écologique au sein de l'Association belfortaine de protection de la nature, combat les centrales nucléaires de Fessenheim et de Creys-Malville ainsi que la déforestation des Vosges, participe aux émissions de Radio ondes rouges, animatrice de Besançon écologie et du collectif Saône vivante-Doubs vivant, elle adhère également à Amnesty International. Son engagement pacifiste et écologiste se poursuit avec son adhésion au Front de lutte antimilitariste (FLAM) et aux Amis de la Terre, association qui avait investi le champ électoral et qui était devenue une des principales composantes de l'écologie les années 1970, sous l'impulsion de Brice Lalonde.
Elle fait partie, à Clichy en 1984, des fondateurs du parti Les Verts, né de la fusion du Parti écologiste et de la Confédération écologiste.
Chef de file des Verts de Besançon en 1985, elle devient députée européenne le 13 novembre 1991. Elle abandonne cette fonction le 10 décembre de la même année et devient alors porte-parole nationale des Verts. Au sein du parti, elle fait partie des animateurs de la tendance « Les Verts pluriels » (1990-1994).
Porte-parole de l'opposition à Antoine Waechter au sein des Verts, elle remporte la victoire sur celui-ci en 1993, lors de l'assemblée générale de Lille où les Verts décident de négocier des alliances électorales de premier tour, à gauche exclusivement. C'est la fin de la théorie du « Ni, ni », qui estimait que les Verts pouvaient s'allier avec l'un ou l'autre camp selon les offres faites.
En 1992, Dominique Voynet est élue conseillère régionale de Franche-Comté, poste qu'elle quitte en 1994 pour se consacrer à la campagne présidentielle de 1995. Au premier tour, le 23 avril 1995, elle obtient 3,31 % des suffrages (1 010 738 voix). Conformément aux décisions de son parti, elle refuse d'appeler à voter au second tour pour le candidat socialiste Lionel Jospin.
La plus légitime parmi les écologistes mais un peu changeante en politique. Mme Voinet était déjà élue régionale en 1992 pour abandonner deux ans plus tard. Elle a dit en 1995 qu'un pape ne devrait pas parler de préservatif, par manque d'expérience.