Les limites à ne pas dépasser.

"Le patron du groupe public EDF, Henri Proglio, a renoncé jeudi (21/01) à la double rémunération qu'il s'était vu attribuer en tant que président de Veolia Environnement, et qui avait provoqué de vives critiques contre le gouvernement."

Cette phrase qui a paru dans la presse de ce jour, met un point final à une anomalie inadmissible.

M. Proglio a été nommé à la tête d'Electricité de France à cause de ses compétences exceptionnelles, bien utiles en cette période où l'énergie électrique va occuper une place centrale dans notre pays pour très longtemps. Il est normal qu'il soit bien payé s'il obtient les résultats que l'on attend de lui. Son salaire, bien supérieur à celui de son prédécesseur, sera de 1 600 000 € par an.

Durant la même période, M. Proglio reste président non exécutif (c.à.d. non actif) de Véolia Evironnement et aurait dû toucher une indemnité annuelle de 400 000 €. Là, nous nagions en plein dans une exagération scandaleuse. Les plus hautes autorités du pays ne l'ont pas accepté et M. Proglio a fait machine arrière. Pourquoi faut-il de telles interventions pour préserver une certaine éthique dans les affaires ?