"En Amérique, la Convention a décidé le 21 février 1787 de donner une vraie capitale au pays. Par souci d'équilibre, elle choisit de l'implanter entre les États du Nord et ceux du Sud, au contact du Maryland et de la Virginie. Elle détache pour cela un territoire marécageux sur les bords de la rivière Potomac et en fait le district de Columbia (District of Columbia, DC), un territoire fédéral administré par le gouvernement central.
Le plan d'urbanisme de Washington est l'oeuvre de Pierre Charles L'Enfant. Cet architecte français, qui s'est battu à Saratoga aux côtés de La Fayette et des insurgés américains, décide de construire une ville « royale », à l'image de Versailles.
Washington, ainsi nommée en l'honneur du premier président des États-Unis (mort en 1799), présente un plan géométrique avec des rues en damier coupées par des avenues obliques qui débouchent sur des places circulaires.
Tous les bâtiments administratifs originels s'inscrivent dans le Triangle fédéral formé par le Capitole - où siège le Congrès - , la Maison-Blanche et le Memorial de Georges Washington (un obélisque de 169 mètres de haut)." (Hérodote)
Construire une capitale de toutes pièces au milieu des Etats qui constituaient les Etats Unis d'Amérique était surement une idée géniale. Peut-être aurions-nous dû faire la même chose lors de la création de l'Union européenne en 1958. Il y aurait maintenant une belle capitale entre France, Allemagne et Luxembourg. Nous aurions ainsi fait de belles économies pour les siècles à venir.
Qui dit qu'il est trop tard pour lancer ce chantier maintenant ? Le territoire consacré à cette capitale s'appellerait "District de la Liberté" et l'aéroport inévitable serait celui de Baden-Baden avec une navette directe entre l'aéroport et la nouvelle capitale, par aérotrain.
L'objectif raisonnable de population se situerait vers 300 000 habitants - en dix ans - centrés sur les sièges des institutions européennes qui seraient, toutes, regroupés en son milieu. L'édification de la capitale européenne serait financée par un emprunt sur 30 ans avec la garantie de l'Union européenne. La souscription de cet emprunt serait ouverte aux investisseurs institutionnels internationnaux, y compris les USA, la Chine, l'Inde et les pays producteurs de pétrole avec un plafond de 15 % par pays. Une tranche de 10 % de l'emprunt serait réservée aux ressortissants européens de l'Union européenne avec un maximum de 10 000 euros par foyer fiscal.
Je laisse aux spécialistes le soin d'affiner ces chiffres et leur promet qu'ils auront une avenue, une place ou une impasse à leurs noms.