Tentative de dilution des responsabilités

Le sommet européen des 7 et 8 février est révélateur des méthodes de certains dirigeants politiques.

En deux mots, il s'agissait pour les 27 d'édifier une politique budgétaire pour les sept prochaines années (2013 à 2020), un budget marqué par une certaine modération qui serait à l'image du budget des familles, des communes, des régions et des pays. Bref, rechercher l'équilibre entre recettes et dépenses afin de contenir l'endettement de l'Union européenne. Ce principe est en cohérence avec la discipline bugétaire demandée aux pays de l'Union européenne : la règle d'or.

Le président français a abordé ces rencontres en proclamant qu'il s'opposerait à tout projet de budget qui n'accorderait pas une place suffisante à la croissance et à la solidarité.

Malgré tous les conciliabules que F.H. avait organisés avec ses homologes, le  groupe des laxistes (ou sudistes) a échoué mais il ont accepté un projet de budget de -3% de dépenses jusqu'en 2020.

Pas content notre François national, celui-ci croit s'en tirer en expliquant que le budget  de l'Union européenne n'est pas acquis puisque depuis 2008, il doit être voté par le Parlement européen à Strasbourg. C'est exact; le Parlement a obtenu plus de pouvoir grâce au Traité de Lisbonne mais est-ce une raison pour que les chefs d'Etat et de gouvernement se défaussent de leurs responsabilités ?

Ce n'est pas mon point de vue mais F. HOLLANDE pourra toujours dire :"ce n'est pas de ma faute" ! Qui sera encore dupe ?