Convictions européennes

J'ai déjà affirmé à plusieurs reprises mes convictions pour la construction de l'Union Européenne. Etant né en 1944, la signature du Traité de Paris en 1951 pour la fondation de la CECA - Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier - a dû passer inaperçu. En revanche, je me souviens bien du Traité de Rome signé en 1957 qui allait donner naissance au Marché Commun. Mon père m'avait fait toucher du doigt les avantages de ce nouvel espace européen pour nous qui habitions à 10 minutes de l'Allemagne en traversant le pont de bâteaux de Marckolsheim, vestige de la Seconde Guerre Mondiale.

L'ennemi séculaire responsable (bien sûr !) des trois guerres précédentes se transformait en allié et en partenaire économique. C'est de là que datent mes convictions européennes, grandissantes comme mon âge, mûrissantes comme l'était le petit citoyen alsacien que j'étais.

Depuis, je n'ai jamais été déçu par les efforts réalisés pour arriver à une union de 500 millions d'habitants répartis sur   4 234 000 km². Ce travail d'édification réalisé à Strasbourg, à Bruxelles et à Luxembourg mérite d'être reconnu. Tout n'est pas encore parfait mais n'oublions pas qu'il y a 65 ans, nous étions en train de nous entre-tuer sur ce même continent.

C'est pourquoi, je veux participer modestement à la construction de l'Europe unie par des interventions dans les écoles, collèges et lycées et dans certaines foires pour renseigner le public.