Les régionales, soyons clairs : Bové !

Je souhaite apporter ma contribution à une meilleure connaissance de certains candidats aux élections régionales de mars car il me semble que quelques uns pratiquent avec dextérité la dissimulation. Je vous propose ci-dessous un extrait de leur biographie figurant dans Wikipédia :

Il est né à Talence (Gironde) le 11 juin 1953.

Son père Joseph-Marie, d'origine luxembourgeoise, est spécialiste des maladies des plantes. Il se voit attribuer la nationalité française en devenant directeur régional de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et devient membre de l'Académie des sciences. José Bové a déclaré que son père n'avait « jamais travaillé sur les OGM ». Colette, sa mère est professeur de sciences naturelles, l'un de ses frères est ingénieur, l'autre informaticien. Il parle anglais couramment, ayant suivi, à l'âge de trois ans, ses parents invités en tant que chercheurs à l'Université de Berkeley. La famille y reste de 1956 à 1959. Par ailleurs, elle passait ses vacances dans une résidence secondaire à Lacanau.

Inscrit dans un lycée privé d'Athis-Mons tenu par des Jésuites, il en est exclu en 1968 étant réfractaire à l'enseignement de la religion . Demeuré seul à Paris (ses parents sont mutés à Bordeaux), il fréquente les galas libertaires. Il obtient son baccalauréat, section économie, avec mention. Il envisage l'enseignement de la philosophie et s'inscrit en classe préparatoire aux grandes écoles et à la faculté de Bordeaux où en 1971, il rencontre Alice Monier qu'il épousera en 1989; ils se sépareront en 2000. Pendant son séjour seul à Paris, début 1970, il est pacifiste et antimilitariste. Il milite également dans des mouvements hostiles à la guerre du Viêt Nam. Refusant de faire son service national, il est considéré comme déserteur en 1972. Il effectue un « voyage initiatique » en Inde en 1973. Il a été marqué par la fréquentation de la Communauté de l'Arche de Lanza del Vasto, celle-ci développant une philosophie de « non-violence active ».

José Bové s'est donc inscrit très tôt dans la constestation systématique d'une société qui lui avait pourtant donné toutes ses chances. Ses condamnations à des peines de prison ont été nombreuses.

Comments

[la pomme pourrie]

Mais que vient donc faire Bové dans le débat sur les régionales en Alsace. Si le but de "Vu du Donon" est de montrer que même chez les Verts, certains acteurs peuvent rester fidèle à leurs idées pendant des décennies, je lui suis gré de ce bon point décerné à un militant de longue date.
Mais, reprochez à quelqu'un d'avoir reçu une certaine éducation et de se permettre d'en prendre le contrepied, c'est lui refuser ce qui fait l'essence même des tous les êtres humains, la liberté de choisir sa propre vie et ses combats.
Répéter à l'infini le même schéma appris des ancêtres n'est pas forcément preuve de bon sens, en prendre le contrepied lorsque la vie vous donne d'autres éclairages n'est pas forcément faire preuve d'une perversité nihiliste.
Je ne peux m'empêcher de m'amuser en constatant l'agitation actuelle autour des écologistes. Après avoir longtemps rigolé des thèses écologistes en prétendant qu'elles se bornaient à défendre les fleurs et les petits oiseaux, une certaine frange politisée de la population se rend enfin compte que l'écologie est un vrai programme qui touche à tous les aspects d'une société. Et peut-être bien à une partie de notre pseudo confort. Du coup, on nous sort le développement durable et l'écologie sincère du chapeau. Les conversions récentes explosent, autant que le nombre des agrégés en "bonne verditude". Juste d'autres façons de ne pas voir certaines réalités. La première de ces réalités est que le gâteau à partager est condamné à avoir toujours la même taille. Nombre des ingrédients de sa composition resteront éternellement mesurés, quel que soit l'engrais administré. Le seul choix que nous ayons est de continuer à nous goinfrer ou se décider enfin à partager. Notion éminemment chrétienne qui ne s'arrête pas à la quête du dimanche.
Je suis tout prêt à en débattre, sauf si comme le candidat régional qui vous représente, vous pensez qu'il y a 2 type d'alsaciens. Les bons qui votent UMP et les mauvais qui sont écologistes tout simplement. Ni vert clair, ni vert foncé, ni vert bleu, ni vert rouge. Verts seulement, mais tout aussi sincère que vous le revendiquez.