Quel avenir pour la Vallée de la Bruche ?

Le premier tronçon de la Voie Rapide de la Vallée de la Bruche a été ouvert en 1979; vingt-neuf ans déjà. C'était la section de Dorlisheim (fin de l'A352) à Gresswiller. Elle était prévue à 2x2 voies dès l'origine.  Pas tout de suite mais avec l'augmentation du trafic. Entretemps, la Voie Rapide a été prolongée jusqu'à l'entrée de Schirmeck et le tunnel a été ouvert en 2007. (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

En 2004, les comptages de la DDE indiquaient 19 400 véhicules par jour à hauteur de Gresswiller et 13 400 véhicules par jour à hauteur de Muhlbach sur Bruche. La tendance à l'augmentation du trafic se confirme mais les usagers n'ont pas l'impression que cette évidence soit prise en compte par les collectivités responsables.Tout de même, dès 1999, le créneau de dépassement à hauteur d'Urmatt est aménagé et celui à hauteur de Gresswiller suit en mai 2000. Aujourd'hui, on parle d'un créneau de dépassement à hauteur de Wisches vers l'ouest avec un nouveau carrefour giratoire pour Wisches et sa belle zone d'activités. Ce n'est pas un luxe.

Ce que nous attendons, c'est la mise à 2 x 2 voies immédiate de la section de Dorlisheim (fin de l'A 352) à Mutzig. Tous les ponts au-dessus de la Voie Rapide sont déjà prévus dans ce gabarit jusqu'à l'échangeur avant Schirmeck. Tout le monde sait qu'un axe routier correctement dimensionné, favorise l'emploi le long de cet axe. Pourquoi les élus de la vallée avec Alain FERRY et Pierre GRANDADAM ne feraient-ils pas une vive alliance pour réclamer ce prolongement ? La  Comcom de la Haute Bruche y gagnerait en attractivité jusqu'à SAALES.

J'ai le souvenir de ce qui a été demandé et obtenu en matière de voirie de Strasbourg vers Haguenau et Lauterbourg et Wissembourg par tous les élus d'outre-forêt réunis sous la houlette de François GRUSSENMEYER dans les années 1960 à 1970.

Ce n'est pas parce que nous avons obtenu l'ouverture du tunnel de Schirmeck en 2007 que nous devons dire: "Soyons raisonables, il n'y a pas que la vallée de la Bruche". Au contraire, il faut passer à quatre voies jusqu'à Schirmeck et faire sauter les verrous de Rothau, de Bourg-Bruche et ... jusqu'à Saales.

En attendant, déboisons les talus de chaque côté de la Voie Rapide. Il ne faut pas transformer cette route en couloir de verdure d'où on ne verrait plus nos richesses et nos potentialités de part et d'autre.

  (voir toutes les photos, cliquez sur "diaporama").

Comments

[dionysos]

Oui, cher "Vu du Donon", il faut relancé la vallée de la Bruche. C'est une évidence. Les statistiques terriennes annoncent pudiquement que le taux de chômage des habitants de l'arrondissement de Molsheim est de 4,2 %, sauf si on fait le détail entre les 4 bassins d'emploi : Molsheim, Wasselonne, Schirmeck et Saâles. Soyons honnètes: Schirmeck et Saâles ne sont pas à la fête. Car, les retraités sont nombreux, les jeunes couples qui s'installent sont rares. Dans 10 années, cette tendance va se confirmer. Ma spécialité a beau être le vin et la fête, sur Terre, vous avez d'autres priorités. Sauvons Schirmeck et Saâles de l'endormissement.

[Vu du Donon]

Je peux comprendre que les choix d'aménagement soient difficiles à faire : priorité à la nature ou développement économique, favoriser les arbres ou dégager les panoramas, planter des sapins pour nos fêtes de Noël ou entretenir les prairies? Notre vallée de la Bruche doit offrir aux jeunes des possibilités d'emplois sur place pour qu'ils puissent s'y installer, donc, il faut des zones d'activités à taille humaine, des moyens de communication faciles et adaptés par le rail et la route.L'emploi productif est à la base de tout, il faut donc attirer les chefs d'entreprise le long de la Voie Express, non pas par des subventions mais parce qu'ils y trouvent leur compte en valorisant leur savoir-faire.

[alain]

plutôt que d' élargir les routes, ne faudrait-il pas essayer de réduire le traffic? J' en ai déjà parlé dans l' un de mes précédents commentaires.
En plus, je pense que plus la route est large, plus les gens ont tendance à rouler vite.
Je sais bien que sur certaines routes, on a tendance à couper les arbres qui la bordent.
(souvenirs de jeunesse de la 422 entre Selestat et Epfig, ou les cyclistes avaient l' occasion de s' arrêtre à l' ombre pour se reposer. Bon, d' accord, il n' y a presque plus de cyclistes, mais est-ce une raison?
On pourrait aussi parler de ces arbres qui se jettent sous les roues d' une voiture parcequ' ils ont appris qu' ils sont condemnés à mort par toutes les émissions de gaz nocifs.
Peut-être que ces arbres ont simplement aussi une fonction sécuritaire en empêchant les glissements de terrain.
Combien de catastrophes naturelles, genre inondation ou coulée de boue, sont provoquées par la main et le cerveau de l' homme. Ne se rappelle-t-on pas que l' eau rentre pls difficilement dans la terre si elle est bétonnée, et qu' une rivière dont le cours a été "rectifié" laissera l' eau couler plus vite qu'un cours d' eau dans l' état naturel. La nature se venge toujours de ce que l' homme lui fait subir.
Je me souviens de l' hotel voisin de celui ou je travaillais. Il y avait un grand parc devant l' hotel avec des sapins plus que centenaires.
A la suite d' un changement de propriétaire, le nouveau a décidé de faire couper les arbres, sous prétexte qu' ainsi on verrait l' hotel de plus loin dans la plaine.
D' abord, il aurait dû demander une autorisation, puisqu' une partie des arbres était sur "terrain municipal". Il oubliait aussi que les arbres avaient une fonction anti-bruit, surtout en bordure d' une route TRES passante.
Résultat des courses: moins de 6 mois après, l' hotel fermait par manque de clients.
Hasard ou vengeance tardive de la nature (genre malédiction des sorcières)
A vous de voir