Une opinion publique qui pèse lourd.
Suite à nos articles sur le TIBET et sûrement à quelques autres positions internationales, Pékin propose de reprendre le dialogue avec le dalaï-lama. Celui-ci salue l'offre de la Chine et dit qu'il s'agit "d'un pas dans la bonne direction".
On peut penser que les pressions exercées par de nombreux chefs d'états occidentaux, les manifestations lors du passage de la flamme olympique, les menaces de boycott de la cérémonie d'ouverture ont pesé sur les dirigeants chinois. Mais nous connaissons les méthodes du Parti Communiste Chinois et nous ne sommes ni rassurés, ni dupes. Souvenons-nous des simagrées du frère soviétique N. Kroutchev qui tapait avec sa chaussure sur son bureau à l'ONU, qui utilisait la menace des missiles soviétiques à Cuba, qui quittait telle conférence au sommet à cause d'un petit avion mono-réacteur qui avait survolé à plus de 20 000 m d'altitude une partie de l'URSS. Alors, soyons fermes et vigilants avec les frères chinois.
Ne regrettons pas, cependant, de leur avoir confié l'organisation de ces Jeux Olympiques : "c'est en ouvrant les fenêtres que le vent balaie le mieux la poussière ancienne".