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11 avril 2008

LA PLUME HABILE

De nombreuses personnes ont des difficultés à communiquer avec l'administration ou d'autres interlocuteurs parce qu'elles ne maîtrisent pas assez bien l'écriture. D'autres sont pénalisées par la compléxité des circuits bureaucratiques lorsqu'elles ne demandent somme toute que ce qui leur est dû.

D'autres encore passent à côté de certains avantages parce qu'elles ne savent pas comment faire les démarches nécessaires. Ne parlons pas des problèmes rencontrés lorsqu'on doit postuler à un emploi ou peut-être même à faire une réclamation pourtant justifiée.

Et puis, il y a les rapports, les comptes rendus à remettre à une date précise et toujours trop rapprochée.

C'est en pensant à toutes ces personnes que j'ai lancé mon officine d'écrivain public "La Plume Habile".

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Si ma proposition vous intéresse à titre personnel, appelez-moi au :

06 83 82 72 64 sur mon téléphone Gsm.

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G
Notre ami Pierre, dans un altruisme des plus louables, se risque à la fonction d’écrivain public. Il y a un roman écrit je crois par Tahar ben Jelloun, intitulé “L’écrivain public”, mais je ne l’ai malheureusement pas lu et ne puis donc gloser dessus. Alors que souhaiter à Pierre dans cette tâche, sinon le succès qu’il se souhaite à lui-même.<br /> Cependant, pour alimenter notre réflexion, et quitte à verser dans un lieu commun, je remarquerai que dans le terme écrivain public, il y a écrivain et il y a public. Aussi me permettrai-je de citer Albert Camus que j’admire et que m’avait fait découvrir mon enseignant du Lycée Dr. Koeberlé, le regretté Yves Guéguéniat (est ce que Camus est la tasse de thé de Pierre, je n’oserais l’affirmer !). Pour Camus, l’écrivain est aussi un artiste, la difficulté de ce qu’il appelle tantôt “art”, tantôt “métier”, tantôt “vocation” se situant dans sa justification par rapport au reste du monde et de la communauté humaine (n’est ce pas là tout simplement le public ?). Ne disait-il pas, dans son discours de Suéde à l’occasion de sa réception du Prix Nobel en 1957 (nous étions alors bien jeunes !!) : « Le rôle de l’écrivain ne se sépare pas de devoirs difficiles » , tel celui de faire retentir « le silence d’un prisonnier inconnu ». Dans toutes les circonstances, selon Camus, « l’écrivain peut retrouver un sentiment d’une communauté vivante qui le justifiera, à la seule condition qu’il accepte, autant qu’il le peut, les deux charges qui font la grandeur de son métier : le service de la vérité et celui de la liberté ». Sans employer les termes d’ “écrivain engagé” ou de “littérature engagée”, il n’en emploie pas moins le terme engagement en le précisant ainsi : « Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s’enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression ». Peut être est ce à cette tâche que, très modestement, Pierre veut apporter sa pierre.
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