Il suffit de savoir compter pour y voir clair
En 2010, Philippe RICHERT était le seul président d'une région de France métropolitaine : l'ALSACE !
Le 13 décembre dernier, la droite et le centre remportent sept régions de la métropole et la gauche cinq. Les sept régions gouvernées par la droite et le centre représentent d'après les chiffres de l'INSEE, 35,18 millions d'habitants et pèsent 1 468 milliards d'euros de PIB (produit intérieur brut).
Pour les cinq régions gérées par la gauche, l'INSEE indique 19,94 millions d'habitants et donne un PIB de 518 milliards d'euros.
La défaite de la coalition de gauche me semble donc évidente. Elle s'impose à tout observateur de la scène politique dans notre pays. La France a bel et bien confié à la droite et au centre la mission de redresser le pays en commençant par les communes, puis les départements et, enfin, les régions.
Certains journalistes, comme on le sait, majoritairement penchés à gauche, ont occupé leurs lundi et mardi à analyser très finement que Nicolas SARKOZY n'était pas le grand vainqueur de ce scrutin. Evidemment, il n'était pas candidat à ces élections régionales. Comment pouvait-il en être le grand vainqueur. Il n'empêche que ses choix stratégiques étaient excellents puisqu'il y aura une majorité de présidents de droite et du centre et aucune région remportée par l'extrême droite.
Quelques observateurs de la vie politique en France ont remarqué que, sur treize régions, deux listes de gauche se sont retirées, non pas par générosité ou par pure bonté d'âme mais parce que leurs résultats avaient été très mauvais au premier tour. Voilà la réalité démocratique de ces derniers jours. Si Hollande, Valls et compagnie avaient fait du bon travail en France, les treize nouvelles régions qu'ils ont façonnées à leur convenance, seraient aux mains de la gauche.
Heureusement, il n'en est rien et la carte ci-contre a bien meilleure allure. L'espoir renait au pays de Descartes.