Se prendre le temps de la réflexion ou déléguer son droit de parole.

Depuis le 7 janvier, nous avons le droit et le devoir de faire le point sur ce qui est arrivé à deux pas de chez nous. Certains n'ont pas résisté à libérer leur parole; d'autres ont pris le temps de l'analyse; d'autres encore ont vidé leur coeur en toute spontanéité.

Pour ma part, face à ce qui est excessif, je me paie souvent le luxe des philosophes. Il est vrai que je ne suis pas policier, ni gendarme, ni ministre de l'intérieur, que personne n'attend plus de moi une décision rapide qui changerait le cours des choses. Donc, je me paie le luxe de la réflexion. Ce faisant, j'ai découvert l'excellent article de Roland Goeller que je vous propose de découvrir en cliquant sur : http://acontrecourant2.canalblog.com/

Vous trouverez ainsi : "Un certain 7 janvier". Prenez votre temps de lire ces quelques paragraphes pleins de sagesse, de convictions et de mesure.

Et en plus, cet homme aime l'Alsace...

Comments

[le vieux bougon]

Je viens de lire le billet de acontrecourant que vous recommandez et, bien sûr, le partage tout à fait. J 'avoue, à ce jour, être plutôt lassé des récupérations auxquelles ces événements ont donné lieu. Beaucoup de paroles et de gesticulations. Mais j'ai bien peur que les idées n'en soient guère modifiées. En tous cas celles exprimées, généralement aussi convenues qu'auparavant. Je ne suis pas vraiment pessimiste parce que le "peuple" comme ils disent est bien plus conscient qu'eux des réalités. Les dernières participations aux élections le montrent. Désintérêt complet pour les discours vides de sens et ne répondant pas aux attentes. Avec, hélas, un bonus pour les extrêmes. Là est le vrai drame. Saurons-nous faire mieux qu'il y a 80 ans ? J'espère et veux y croire.