Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu du Donon
22 septembre 2014

La mendicité au sommet de la France ?

Pour sa première visite officielle en Allemagne - avec plein d'honneurs militaires à Berlin -, il est venu présenter à la chancelière MERKEL les projets de réformes de son gouvernement et plaider pour que la première économie européenne investisse davantage pour relancer la croissance en Union Européenne. Sur le premier point, la chancelière lui a reconnu un programme "impressionnant" de réformes qui, "selon ce que j'en sais, touchent à des domaines importants qui au final vont décider de la compétitivité" des entreprises françaises. Et elle lui a souhaité "bonne chance" pour leur mise en oeuvre.

valls_et_merkel

Mais sur l'investissement, Mme Merkel a de nouveau douché les espoirs d'une hausse des dépenses publiques en Allemagne, estimant qu'il existait "beaucoup de possibilités de créer de la croissance sans argent supplémentaire".

Il faut être véritablement très naïf pour croire que l'Allemagne va mettre en péril son équilibre budgétaire pour faire plaisir à la France et à certains pays du sud de l'Europe. Rappelons-nous que l'Allemagne, au niveau de l'Etat fédéral et de nombreuses collectivités, ont fait des efforts immenses de maitrise des dépenses pour arriver à l'équilibre budgétaire. Cela signifie que chez eux, ne pas faire de déficits est un signe de bonne gestion. C'est une façon de ne pas reporter inutilement sur les générations futures (les enfants et petits-enfants) le financement de nos projets.

En France, le déficit du budget est un "truc" appliqué régulièrement pour boucler l'année et bien souvent, il ne sert qu'à rembourser des dettes plus anciennes.

Et notre premier ministre va fait des ronds de jambe devant les Allemands pour leur dire : si vous ne nous aidez pas, la France ne va pas s'en sortir ! Quelle honte ! Ce n'est pas le Général de Gaulle qui se serait abaissé de la sorte. Nos technocrates français se sont-ils interrogés sur la différence dans les manières d'agir à l'est et à l'ouest du Rhin ?

Les socialistes qui viennent de se découvrir un gros amour pour l'entreprise, ne devraient-ils pas retourner à l'école pour apprendre enfin les rudiments de l'économie française, européenne et mondiale ?

Publicité
Publicité
Commentaires
Vu du Donon
Publicité
Vu du Donon
Newsletter
Archives
Publicité