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20 août 2014

La croissance : un mot insensé pour la gauche !

"Décidément, l’INSEE est une institution bien cruelle, un oiseau de mauvais augure dont les verdicts mettent les utopies en face des réalités, comme l’envers de médailles dont on aurait voulu considéré que l’avers. La croissance est en berne. La croissance n’est pas au rendez-vous. Elle stagne à 0% au second trimestre, très en-dessous des hypothèses –optimistes – que l’actuel gouvernement avait formulées et sur lesquelles il comptait pour réussir son plan de redressement. Las, trois fois hélas, les dieux nous maudissent, la croissance est en berne, le chômage ne cesse de grimper et les engagements européens de la France ne seront pas tenus !

d_croissance

La réalité est têtue, mais le gouvernement en tire-t-il les leçons qui s’imposent ? Et que dit-il ? Dans un élan d’autocongratulation faussement modeste, il estime avoir mené la bonne politique et faire ce qu’il y avait à faire. Diantre ! Et si la croissance, la gueuse, fait défaut, ce n’est pas de sa faute, c’est celle de la zone euro, de la soi-disant politique d’austérité et, surtout, celle de l’Allemagne ! Ah, s’écriait Clémenceau au début du siècle précédent, l’Allemagne paiera. Il s’agissait alors de l’Allemagne de Bismarck, aujourd’hui c’est au tour de celle de Merkel. Pour l’écolier qui n’a pas rendu sa copie, toutes les excuses sont bonnes ! De surcroît, entretenir ce mythe de l’Allemagne coupable ravive une germanophobie de mauvais aloi et contreproductive, surtout au regard des menaces qu’elle fait peser sur la zone Euro.

Peut-être faudrait-il envisager que la croissance soit, non le préalable, mais la conséquence, le résultat d’un ensemble de facteurs où interviennent des éléments conjoncturels et des politiques adaptées sur mesure. Peut-être la croissance fait-elle défaut lorsque les éléments de conjoncture ont été surestimés et les politiques mal adaptées. Le 12 mai 2012, l’actuel président de la République a passé avec les français un pacte de politiques de demandes, lesquelles conduisent inévitablement à l’inflation des dépenses publiques et des impôts. Hélas, comme chacun sait, sauf peut-être le président lui-même, les politiques de demande ne sont compatibles qu’avec une croissance acquise. Et son pseudo-revirement vers une politique d’offre, le 18 janvier 2014 avec le pacte de responsabilité, n’a fait que désorienter son électorat sans obtenir l’adhésion des forces qu’il n’a cessé de dénigrer tout au long de sa campagne.

Quelle posture désormais imposeraient la grandeur et la prospérité de la France ? Persister dans le déni ou remettre son mandat en jeu ! "

Cet article paru dans le blog "A Contre courant" (cliquez sur le titre), est une analyse objective de la situation de la France. J'ajoute aux propos très mesurés de Roland GOELLER, l'auteur, qu'il faudrait que le président et son équipe ait du courage pour mettre fin à leurs funestes tentatives mais il n'en ont pas.

Et vous, chers amis, si vous aviez des capitaux personnels que vous voudriez faire fructifier, pensez-vous que le moment serait bien choisi ? Ouvrir un commerce, créer une entreprise, embaucher des salariés en France, feriez-vous confiance à ceux qui nous gouvernent ? Ce n'est évidemment pas possible dans ce contexte où le gouvernement dit tout et puis n'importe quoi.

M. VALLS proclame : "On ne change rien"; un autre appelle Mme MERKEL au secours; M. SAPIN menace : "les entrepreneurs français doivent prendre des risques, on leur a tout donné". Voilà qui confirme une méconnaissance totale de la part de notre gauche, véritable bonnet d'âne de l'économie. Et pourtant, elle se croit encore totalement légitime, alors qu'elle est totalement inefficace. Le mur vers lequel, ils nous conduisent est énorme et ils ne le voient pas.

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Commentaires
L
Une analyse "objective" ne saurait s'appuyer sur une vision "bornée" du monde qui nous entoure. Je soumets à la réflexion des lecteurs des éléments qui sont un peu vite évacués de la réflexion de nos "spécialistes"<br /> <br /> <br /> <br /> - Toutes les catastrophes naturelles et leurs conséquences dopent la croissance : tremblement de terre et tsunamis, cyclones et ouragans, explosions dues au gaz, catastrophes ferroviaires, inondations massives et moussons, toutes ces joyeusetés ont un effet direct sur la croissance, car après les malheurs, il y a la reconstruction. Malgré les indemnités (que ne payent pas toujours les assurances) le solde reste positif. Même le vol de cuivre le long des voies ferrés est in fine bon pour la croissance. Ceux qui font de la croissance à tous prix la solution unique aux maux des sociétés occidentales ont même poussé la perversion (comme en Angleterre) jusqu'à intégrer les revenus du jeu (y compris clandestin) de la prostitution et de la contrebande dans les éléments à prendre en compte pour calculer le taux de croissance. Et comme les bonnes idées ne manquent jamais, ils réfléchissent sérieusement à l'idée d'ajouter les revenus du trafic des drogues à cette liste. A chacun de voir si tout est bon pour afficher des chiffres éclatants.<br /> <br /> <br /> <br /> Le 16 août, la planète terre et ses habitants ont officiellement dépassé le seuil d'autosuffisance. Après cette date, tout ce qui est consommé et rejeté en matière de déchets est pris sur le capital vital de nos enfants. Et malgré cela, il y a des milliards d'habitants qui sont à peine auto suffisants, y compris dans nos sociétés soi disant évoluées, et d'autres qui savent plus se contenter du superflu dont ils se goinfrent. Matières premières, nourriture, terres et espace, biodiversité, tout y passe pour satisfaire certains au delà du nécessaire au détriment d'une majorité à laquelle on laisse juste les miettes.<br /> <br /> <br /> <br /> La nature n'a rien à faire des grandes théories économiques. Le jour où elle n'aura plus rien à donner, elle laissera les humains se bouffer entre eux, le temps de survivre quelques semestres pour les chanceux.<br /> <br /> <br /> <br /> Toutes les théories fumeuses nous ont toutes mené collectivement vers un mur. Communisme, libéralisme, capitalisme sauvage, peu importe. Nul place pour l'humain là dedans. Et l'humain, c'est avant out la collectivité (au sens large du terme). La fuite en avant aura pour seul résultat de nous éclater la tronche plus rapidement. Chacun ses fantasmes. Mais ramener cet débat fondamental à de la politicaillerie de bas étage n'est sûrement pas à la hauteur de l'enjeu.
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L
On apprend que les Français épargnent de plus en plus. Au lieu d'obéir au gouvernement et d'acheter. Ce qui créerait de l'activité pour les entreprises qui pourraient être amenées à créer des emplois. Mais les consommateurs ont tellement confiance en l'avenir promis par leur gouvernement qu'ils préfèrent épargner pour faire face aux jours à venir qu'ils estiment plus noirs encore. Et là, c'est précisément le point d'échec de nos gouvernants. Ce n'est même pas leur politique qui dont on ne voit jamais le début de commencement d'une réalisation qui fait peur mais leur absence réaliste sur tous les plans, leur incompétence criante et celle de leurs élus comme celle de leurs opposants. La confiance ne se décrète pas par quelque loi biscornue et sectaire retoquée ensuite par le Conseil Constitutionnel. Elle se mérite. Qui a voté pour eux ? Ou contre eux ?
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