Les pompiers volontaires, au service de qui ?

François Hollande s'est rendu à Chambéry le 12 octobre dernier au 120 ème Congrès national des sapeurs pompiers volontaires et bénévoles. Curieuse occupation lorsque la France connait les pires difficultés économiques et que le budget en cours d'élaboration est réduit dans tous les domaines essentiels pour le pays et les Français.

Mais ce président a annoncé des améliorations notables :

Il a également promis un doublement du "nombre de sapeurs-pompiers nommés ou promus dans l'ordre de la Légion d'honneur et dans l'ordre national du Mérite", évolution dont les premiers signes seront donnés dès les promotions de la fin d'année. "Le volontariat doit encore davantage se féminiser et se diversifier", a enfin souligné le président de la République.

François Hollande s'est livré à un long bain de foule avant de quitter ce congrès.

Nous voilà rassurés... sur l'avenir de ce corps dont les interventions renforcent la sécurité des citoyens et préservent leurs biens. Hollande oublie seulement de dire que les sapeurs pompiers volontaires sont placés sous l'autorité des SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) financés par les départements (Conseil général) et les communes et non pas par l'Etat. C'est pourquoi, il ne leur promet que des médailles, la féminisation, la diversification et appelle de ses voeux l'accroissement du bénévolat. Pour le reste, les collectivités locales n'auront qu'à payer l'équipement, la formation avec ces dotations que l'Etat ne cesse de baisser.

Quelle façon déplorable pour le chef de l'Etat d'esquiver les vrais problèmes que rencontrent les Français.