Quel problème à l'UMP ?
Décidément, les journalistes ont une drôle de conception de la démocratie. Il y aurait une fracture à l'UMP parce que l'élection du président de ce parti politique s'est soldée par la victoire de l'un des candidats par 50,03 % des voix alors que l'autre candidat n'a recueilli que 49,97 % des voix.
Jean-François COPE est donc élu président avec 98 voix de plus que son adversaire du moment. C'est vrai que les militants ne lui ont pas donné le bâton de maréchal. Que François FILLON soit déçu à force d'entendre dire qu'il aurait - d'après les sondages - une majorité de 60 % des militants, cela n'a rien d'étonnant.
Que l'UMP soit au bord de l'éclatement, c'est une exagération journalistique. Que la carrière politique de François FILLON soit anéantie, c'est une idiotie de café du commerce. Mon avis est que nous sommes dans la meilleure des configurations car ainsi chacun des candidats saura qu'il a intérêt "à mouiller la chemise pour la France". L'UMP y gagnera en dynamisme et en combativité, c'est ce qu'il faut à un parti d'opposition. Et si, d'aventure, il se préparait en France trois partis se réclamant de la droite et du centre, en face du Front National, je n'y verrai personnellement que des avantages pour la démocratie. Le rapprochement des idées nous permettrait de choisir des élus d'envergure et de casser la bi-polarisation