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28 mai 2011

Les routes : de mal en pis dans le Bas-Rhin

L'Automobiliste dans son N° 107 de juin 2011 lance une enquête auprès de ses lecteurs sur "L'entretien des routes dans votre département". Ce journal est le bulletin de liaison de l'AUTOMOBILE-CLUB D'ALSACE. Il est donc particulièrement légitime lorsqu'il pose cette question. Mais la réponse est connue, voir ci-dessous :

chausse nid de pouleschaussée degradee

Les nids de poule se développent, les accotements sont effrités et les revêtements sont fissurés et marbrés. La situation n'est pas propre au Bas-Rhin mais elle est très grave dans notre département.

Alors que dans les années 1970 à 1990, notre réseau routier départemental était exemplaire, il est aujourd'hui de plus en plus dangeureux, au point de créer des accidents.

Par ailleurs, tout le monde sait qu'un revêtement non entretenu se déteriore plus vite l'hiver suivant, le Conseil Général du Bas-Rhin se contente souvent de poser un panneau avec la mention "Trous en formation". Nous sommes sur la mauvaise pente ! Alors que la sécurité routière est érigée, avec raison, en priorité nationale, chez nous les autorités privilégient la répression en oubliant la prévention par l'aménagement des infrastructures, l'entretien des routes et la formation des conducteurs.

Je sais évidemment que les départements ont de plus en plus de charges, sans trouver les financements nécessaires mais nos élus sont là pour faire des choix. C'est la base de la politique. Cependant, négliger les infrastructures routières et ferroviaires du département est une mauvaise politique. L'image du département en souffrira, les investissements privés iront se faire ailleurs et notre développement en pâtira automatiquement.

Moins de développement, c'est moins d'emplois, c'est moins de richesses, c'est rapidement moins de recettes fiscales. Est-ce là l'objectif du Conseil Général du Bas-Rhin ?

Tout le monde sait que l'aide sociale consomme une grande part du budget du département avec les traitements des fonctionnaires mais aucun des deux ne produit de richesse, ni de recettes fiscales.

Je n'ai jamais dit qu'il est simple d'être un élu responsable, c'est pourtant ce que nous leur demandons.

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Commentaires
P
c'est grave et c'est dommage dans une si belle région
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L
Hé oui mon brave. Voici présentée une anticipation de l'Alsace version Conseil unique.<br /> Personne n'a à ce jour penser à débattre sur le financement de cette "nouvelle et inévitable" collectivité à compétences élargies. On préfère se focaliser sur les egos sur-vitaminés de notre classe dirigeante et on croit régler les problèmes à coup de sophisme vertement renvoyés à la face des "réactionnaires" qui n'iraient pas dans le sens de l'histoire. <br /> Les départements ont déjà aujourd'hui une compétence voirie qu'ils n'arrivent pas à assumer. Pensez-vous un seul instant que les problèmes s'arrangeront en refilant le bébé à la région ? <br /> C'est oublier un peu vite que le trafic des années 1970 n'avait rien à voir non plus avec celui des années 2010. Combien de véhicules en plus pour quel tonnage roulant. Nos routes étaient construites pour quelques Dauphine ou 404 de 750kgs transportant 4 ou 5 personnes, pas pour de gros 4X4 ou Crossover et autres SUV d'1,5 tonne trimballant un gugusse. Les autoroutes et autres voies rapides quand elles existaient ne se récupéraient pas tous le traffic de transit d'outre rhin. Les circuits de distribution longs étaient l'exception, aujourd'hui ils livrent quotidiennement des concombres espagnols vérolés aux consommateurs allemands.<br /> Quant aux autorités qui privilégient la répression, allez dire cela à chaque maire de chaque commune du département et essayez de lui sucrer le généreux pactole amassé sur le compte des radars flasheurs. Hypocrisie à tous les niveaux, y compris celui de l'usager qui râle contre les nids de poule et ne supporte pas plus les 15 jours de désagrément que lui procure la réparation en profondeur du revêtement.<br /> De toutes façons, faut bien se mettre dans la tête que toute cette plaisanterie n'a que deux solutions. Soit on veut garder notre standing hors d'un temps de rareté en acceptant de mettre un prix sur nos délires de "liberté" toujours et tout le temps et alors bonjour la feuille d'impôts. Soit on se retranche derrière un grand "Y-z-ont-qu'à" et on refile le bébé au privé. Avec les conséquences siouplait. <br /> Mais c'est là un autre débat, celui de la grande arnaque de cette collectivité unique qu'on va nous imposer demain au nom de la proximité. Pour mieux la supprimer après demain au nom de l'incompétence d'élus locaux qui auront bradé le patrimoine de leurs administrés.
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