Les routes : de mal en pis dans le Bas-Rhin
L'Automobiliste dans son N° 107 de juin 2011 lance une enquête auprès de ses lecteurs sur "L'entretien des routes dans votre département". Ce journal est le bulletin de liaison de l'AUTOMOBILE-CLUB D'ALSACE. Il est donc particulièrement légitime lorsqu'il pose cette question. Mais la réponse est connue, voir ci-dessous :
Les nids de poule se développent, les accotements sont effrités et les revêtements sont fissurés et marbrés. La situation n'est pas propre au Bas-Rhin mais elle est très grave dans notre département.
Alors que dans les années 1970 à 1990, notre réseau routier départemental était exemplaire, il est aujourd'hui de plus en plus dangeureux, au point de créer des accidents.
Par ailleurs, tout le monde sait qu'un revêtement non entretenu se déteriore plus vite l'hiver suivant, le Conseil Général du Bas-Rhin se contente souvent de poser un panneau avec la mention "Trous en formation". Nous sommes sur la mauvaise pente ! Alors que la sécurité routière est érigée, avec raison, en priorité nationale, chez nous les autorités privilégient la répression en oubliant la prévention par l'aménagement des infrastructures, l'entretien des routes et la formation des conducteurs.
Je sais évidemment que les départements ont de plus en plus de charges, sans trouver les financements nécessaires mais nos élus sont là pour faire des choix. C'est la base de la politique. Cependant, négliger les infrastructures routières et ferroviaires du département est une mauvaise politique. L'image du département en souffrira, les investissements privés iront se faire ailleurs et notre développement en pâtira automatiquement.
Moins de développement, c'est moins d'emplois, c'est moins de richesses, c'est rapidement moins de recettes fiscales. Est-ce là l'objectif du Conseil Général du Bas-Rhin ?
Tout le monde sait que l'aide sociale consomme une grande part du budget du département avec les traitements des fonctionnaires mais aucun des deux ne produit de richesse, ni de recettes fiscales.
Je n'ai jamais dit qu'il est simple d'être un élu responsable, c'est pourtant ce que nous leur demandons.