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5 octobre 2009

Grave pour la planète ?

Poursuivons ensemble notre mise au clair commencée le 29 septembre par la différence entre écologisme et écologie. Le premier terme désigne un courant de pensées qui ouvre la porte à toutes les élucubrations; le second terme désigne une science - aussi exacte que possible - du domaine biologique, qui traite des différents écosystèmes.

Ensuite le 1er octobre, nous avons rappelé le concept d'une espèce d'unité de mesure : l'empreinte écologique propre à évaluer l'intensité des effets qu'auraient les hommes, leurs activités, les animaux et les plantes sur la nature. On parle d'équivalent/hectare.

vue_d_artiste_de_la_terrePour être plus imagée, la démonstration insistera sur l'évidence que la Terre est un milieu déterminé, limité dans ses dimensions et aussi dans sa capacité d'absorption des nuisances. En revanche, ses habitants ne cessent d'augmenter en nombre et sont de plus en plus gourmands en espaces, en matières premières, en sources d'énergie, tout en produisant de plus en plus de déchets. Ce qui est grave, c'est que l'espace, les matières premières et les sources d'énergie ne se renouvellent pas alors que les déchets produits sont plus volumineux et mettent plus de temps à être "digérés" par la nature.

Les bonnes décisions qu'il faudrait prendre pour redresser la situation, se heurtent frontalement aux exigences égalitaires des hommes, au développement économique, à notre confort de vie. Les dirigeants de notre planète ont la rude mission de rétablir les équilibres entre riches et pauvres, entre l'abondance chez les uns et le dénuement des autres. Mission impossible ?

Je ne sais pas comment ils pourront y arriver sans la solidarité planétaire et le secours d'une philosophie basée sur la modération des appétits de consommation. Les églises de toutes les religions devraient relayer le discours et préparer cette conversion vers une autre consommation, mais elles sont vides. En 1989, Jean-Paul II soulignait que la crise écologique est un problème moral. Benoît XVI a lancé en 2007 un appel au respect de la Création.

Sommes-nous nombreux à nous placer sur ce terrain-là pour chercher à sauver l'Homme ? 

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