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1 octobre 2009

Empreinte écologique laissée par l'homme sur Terre

Dans mon article du 29/09 intitulé " Mettre l'écologie à sa place", je vous proposais la méthode suivante :

"Faisons bien la différence entre l'écologisme qui est un courant de pensées et l'écologie qui est une science ayant pour objet les relations des êtres vivants avec leur environnement. L'écologie est une science biologique qui étudie deux grands ensembles : le biotope (= la nature) et la biocénose (= humains + animaux + végétaux), le tout formant un écosystème."

Comme pour toute étude, l'écologie a besoin d'une unité de mesure que l'on a appelé "l'empreinte écologique". Cette notion est apparue à la Conférence de RIO en 1992. Elle a été définie par le Prof. William E. Rees de l'Université de Colombie-Britannique : "l'empreinte biologique est la surface de terre productive et d'écosystèmes aquatiques nécessaires pour la production des ressources utilisées et la digestion des déchets produits".

empreinte_de_pas_sur_la_luneL'empreinte écologique s'applique donc aussi bien à un homme, à une population définie, aux animaux et aux plantes. Plus précisément, un ordinateur, une voiture, un meuble mais aussi une activité comme le transport, la pratique d'un sport ont aussi une empreinte écologique. En effet, leur réalisation nécessite de l'énergie, des ressources et produit des déchets qu'il faut éliminer. Comme le premier pas sur la Lune, l'empreinte écologique mettra des années à s'estomper, puis à s'effacer.

Les premières évaluations de l'empreinte écologique prenait la surface totale de la Terre avec ses 6 milliards d'habitants. Chaque personne disposait de 8,5 ha à partager, tout de même, avec la faune et la flore qui ont aussi des besoins incompressibles. Si on retranche de la surface de notre Terre les terres biologiquement improductives (glaciers, sommets, déserts), il ne reste alors que 1,5 ha utilisables par l'homme.

Où en sommes-nous ? Un Terrien a besoin en moyenne de 2,5 ha de surface biologiquement productive. Nous sommes déjà en train de consommer notre planète. Mais ces 2,5 ha par personne sont une moyenne. Un Américain des USA a besoin de 9,5 ha, un Français de 5,2 ha, un habitant de l'Union Européenne demande 4,8 ha, un Chinois 2,0 ha et un Indien utilise 0,9 ha.

Les deux derniers représentent des pays émergeants. Allons-nous leur interdire de se développer comme nous ? De quel droit ? L'accepteront-ils ? Et que se passera-t-il en Afrique, en Amérique du Sud ?

L'écologie est une affaire mondiale. Il faudra évidemment la traiter plus sérieusement que ne le font les Verts en France, les Grüne en Allemagne et généralement les écologistes de tous bords. L'écologie est une priorité d'Etats. Elle doit être prise au sérieux par les populations du monde entier pour que nos dirigeants politiques soient plus volontaristes et plus efficaces.

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