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21 avril 2009

RPI = regroupement pédagogique intercommunal

Le sujet est d'actualité depuis quelques années : les effectifs des écoles maternelles et primaires de Muhlbach sur Bruche sont insuffisants pour maintenir les trois classes actuelles. L'Inspection d'Académie applique les règles connues. Pour avoir trois classes, il faudrait au moins 48 élèves et il n'y en a que 38 pour la prochaine rentrée.

Il existe d'autres enfants dans le village mais ils sont scolarisés ailleurs, principalement parce qu'il manque une structure péri-scolaire, c'est à dire une cantine et une garderie où les parents travaillant à l'extérieur du village pourraient les déposer le matin et les reprendre le soir.

maitre_au_tableauAvec ces 38 élèves, nous avons droit à deux classes: la première avec les trois niveaux de maternelle et le cours préparatoire et la deuxième avec les CE1, CE2, CM1 et CM2. Autant dire que les conditions de cet enseignement ne sont bonnes ni pour les enfants, ni pour les enseignants.

Quel dommage que la municipalité ait assisté sans réagir à la diminution régulière des effectifs scolaires. Régler le problème du péri-scolaire et conduire une politique d'urbanisme ambitieuse aurait permis d'éviter cette fermeture de classe qui est un réel appauvrissement du village.

Allons-nous nous retrouver dans quelques années comme simple annexe de Lutzelhouse ? Notre PLU (plan local d'urbanisme) nous le dira.

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Commentaires
G
Etant donné la moyenne d'âge du conseil municipal, on est en droit de se demander si sa priorité n'est pas le fleurissement (plutôt ridicule si l'on s'en réfère aux prix attribués) plutôt que le dynamisme et la vie réelle de leur commune.<br /> <br /> <br /> <br /> Il suffit de regarder comment vit Lutzelhouse : crêche, école, maison de retraite, commerces.<br /> <br /> <br /> <br /> A Muhlbach, cela ne semble pas poser de problème de dépenser plus de 500000€ dans la rénovation de la salle des fêtes, plutôt que de mettre en rapport avec Grendelbruch ou Lutzelhouse pour établir une convention afin de mutualiser une salle des fêtes pour plusieurs villages...<br /> <br /> <br /> <br /> Etant donné la conjoncture actuelle, il est tout à fait déplacé, voire indécent de gaspiller une telle somme pour un batiment utilisé à peine qq jours par an.<br /> <br /> <br /> <br /> Les exemples sont nombreux, et il est évident que nos gouvernants, aussi bien nationaux que locaux, sont en décalage complet avec la réalité du monde qui nous entoure.<br /> <br /> <br /> <br /> Si je ne m'abuse, Muhlbach possède une grande zone artisanale/industrielle, ainsi que des hectares d'exploitation forestière.<br /> <br /> <br /> <br /> Où est cet argent ???<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> On pourra nous rétorquer, une fois de plus, que ce ne sont pas les mêmes budgets.<br /> <br /> Mais que ce soit le département, l'état, la région, au final, c'est toujours le contribuable qui le finance.<br /> <br /> <br /> <br /> A quand des élus RESPONSABLES, qui penseront enfin à autre chose que leur postérité ?<br /> <br /> <br /> <br /> La communication est quasi inexistante, les dépenses obscures, et les prélèvements toujours plus oppressants.
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A
Le problème des classes (nombre et effectif est malheureusement récurent, et "insolvable" en temps réel.<br /> En effet, les académies décident de la fermeture, du maintien ou de l’ ouverture de classes en fonction du nombre momentané d’ élèves.<br /> Cela signifie fermeture d’ une classe pour un ou deux élèves manquants, alors que l’ année suivante « rétablira l’ équilibre ».<br /> Tout se ramène bien sûr au sacro-saint financement, que ce soit en matière de classe ou de périscolaire.<br /> Comme si l’ argent ne pouvait pas être plus efficacement utilisé en maintenant un fonctionnaire de plus (qui, soit dit en passant devra être payé de toutes façons, l’ argent sortant simplement d’ un autre compartiment du porte-feuille (ministère de l’ éducation, d’ un côté, Assedic de l’ autre)<br /> La situation n’est, à mon avis, en fait qu’ un cercle vicieux.<br /> Un nombre élevé d’élèves par classe dans une école, n’ incitera probablement pas les familles potentielles à venir s’ installer, dans une commune et le maintien des classes sera repoussé par manque d’ effectif.<br /> Idem pour le périscolaire. <br /> <br /> Concernant le problème spécifique de Muhlbach, 38 élèves , répartis en deux classes, ne me semble pas un effectif insurmontable.<br /> Certes, le regroupement de plusieurs niveaux oblige « le maitre » à une certaine flexibilité intellectuelle (qu’ il devrait avoir, en tout état de cause) mais ne vaut-il pas mieux avoir 18 élèves de plusieurs niveaux que 28 à 30 d’ une même classe ?<br /> <br /> Le tout repose sur une certaine vision du métier. <br /> Certains la trouveront peut-être utopique, mais toutes les grandes idées ne sont-elles pas nées de là ?<br /> <br /> Pour la « grande section » (CE1 à CM2, il serait aussi possible d’ envisager une forme de « soutien »,par exemple un « grand de CM pourrait aider (parrainer) un « petit » du CE1.<br /> Imaginez un peu la fierté du « grand » qui aura aidé un « petit » à avoir une bonne note.<br /> Ne serait-ce pas là un moyen de « valorisation » extraordinaire des élèves ?<br /> Sans compter que ça pourrait engendrer de nouvelles vocations plus tard, allez savoir !<br /> Nombre de nos enseignants actuels n’ ont-ils pas, d’ un côté été inspirés par un ancien prof, et de l’ autre,suscité de nouvelles vocations ?<br /> (Même si l’ aspect « sécuritaire » du fonctionnariat, n’ est pas à négliger, j’ en conviens)
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